Points de contrôle
Create a new instance in the specified zone.
/ 40
Create a new persistent disk in the specified zone.
/ 30
Attaching and Mounting the persistent disk.
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Créer un disque persistant
GSP004
Présentation
Compute Engine vous permet de créer et d'exécuter des machines virtuelles au sein de l'infrastructure Google. Vous pouvez créer des machines virtuelles exécutant différents systèmes d'exploitation, y compris de nombreuses distributions Linux (Debian, Ubuntu, Suse, Red Hat, CoreOS) et Windows Server.
Compute Engine fournit des disques persistants qui servent d'espace de stockage principal pour vos instances de machines virtuelles. Comme les disques durs physiques, les disques persistants sont indépendants du reste de votre machine : si une instance de machine virtuelle est supprimée, le disque persistant associé conserve ses données et peut être rattaché à une autre instance.
- Disque persistant standard
- Disque persistant SSD
Dans cet atelier pratique, vous allez apprendre à créer un disque persistant et à l'associer à une machine virtuelle.
Points abordés
- Créer une instance de VM et lui associer un disque persistant
- Formater et installer un disque persistant
Prérequis
- Une bonne connaissance des éditeurs de texte Linux standards tels que
vim
,emacs
ounano
vous sera utile.
Préparation
Avant de cliquer sur le bouton "Démarrer l'atelier"
Lisez ces instructions. Les ateliers sont minutés, et vous ne pouvez pas les mettre en pause. Le minuteur, qui démarre lorsque vous cliquez sur Démarrer l'atelier, indique combien de temps les ressources Google Cloud resteront accessibles.
Cet atelier pratique vous permet de suivre vous-même les activités dans un véritable environnement cloud, et non dans un environnement de simulation ou de démonstration. Nous vous fournissons des identifiants temporaires pour vous connecter à Google Cloud le temps de l'atelier.
Pour réaliser cet atelier :
- vous devez avoir accès à un navigateur Internet standard (nous vous recommandons d'utiliser Chrome) ;
- vous disposez d'un temps limité ; une fois l'atelier commencé, vous ne pouvez pas le mettre en pause.
Démarrer l'atelier et se connecter à la console Google Cloud
-
Cliquez sur le bouton Démarrer l'atelier. Si l'atelier est payant, un pop-up s'affiche pour vous permettre de sélectionner un mode de paiement. Sur la gauche, vous trouverez le panneau Détails concernant l'atelier, qui contient les éléments suivants :
- Le bouton Ouvrir la console Google Cloud
- Le temps restant
- Les identifiants temporaires que vous devez utiliser pour cet atelier
- Des informations complémentaires vous permettant d'effectuer l'atelier
-
Cliquez sur Ouvrir la console Google Cloud (ou effectuez un clic droit et sélectionnez Ouvrir le lien dans la fenêtre de navigation privée si vous utilisez le navigateur Chrome).
L'atelier lance les ressources, puis ouvre la page Se connecter dans un nouvel onglet.
Conseil : Réorganisez les onglets dans des fenêtres distinctes, placées côte à côte.
Remarque : Si la boîte de dialogue Sélectionner un compte s'affiche, cliquez sur Utiliser un autre compte. -
Si nécessaire, copiez le nom d'utilisateur ci-dessous et collez-le dans la boîte de dialogue Se connecter.
{{{user_0.username | "Username"}}} Vous trouverez également le nom d'utilisateur dans le panneau Détails concernant l'atelier.
-
Cliquez sur Suivant.
-
Copiez le mot de passe ci-dessous et collez-le dans la boîte de dialogue Bienvenue.
{{{user_0.password | "Password"}}} Vous trouverez également le mot de passe dans le panneau Détails concernant l'atelier.
-
Cliquez sur Suivant.
Important : Vous devez utiliser les identifiants fournis pour l'atelier. Ne saisissez pas ceux de votre compte Google Cloud. Remarque : Si vous utilisez votre propre compte Google Cloud pour cet atelier, des frais supplémentaires peuvent vous être facturés. -
Accédez aux pages suivantes :
- Acceptez les conditions d'utilisation.
- N'ajoutez pas d'options de récupération ni d'authentification à deux facteurs (ce compte est temporaire).
- Ne vous inscrivez pas à des essais gratuits.
Après quelques instants, la console Cloud s'ouvre dans cet onglet.
Activer Cloud Shell
Cloud Shell est une machine virtuelle qui contient de nombreux outils pour les développeurs. Elle comprend un répertoire d'accueil persistant de 5 Go et s'exécute sur Google Cloud. Cloud Shell vous permet d'accéder via une ligne de commande à vos ressources Google Cloud.
- Cliquez sur Activer Cloud Shell en haut de la console Google Cloud.
Une fois connecté, vous êtes en principe authentifié et le projet est défini sur votre ID_PROJET. Le résultat contient une ligne qui déclare YOUR_PROJECT_ID (VOTRE_ID_PROJET) pour cette session :
gcloud
est l'outil de ligne de commande pour Google Cloud. Il est préinstallé sur Cloud Shell et permet la complétion par tabulation.
- (Facultatif) Vous pouvez lister les noms des comptes actifs à l'aide de cette commande :
-
Cliquez sur Autoriser.
-
Vous devez à présent obtenir le résultat suivant :
Résultat :
- (Facultatif) Vous pouvez lister les ID de projet à l'aide de cette commande :
Résultat :
Exemple de résultat :
gcloud
, dans Google Cloud, accédez au guide de présentation de la gcloud CLI.
Définir la région et la zone
- Définissez la région et la zone du projet pour cet atelier :
- Créez une variable pour la région :
- Créez une variable pour la zone :
Pour en savoir plus, consultez la documentation sur les régions et les zones.
gcloud
sur votre propre machine, les paramètres de configuration sont conservés d'une session à l'autre. En revanche, dans Cloud Shell, vous devez définir ces paramètres à chaque nouvelle session ou reconnexion.
Tâche 1 : Créer une instance
Commencez par créer une instance de machine virtuelle Compute Engine avec un seul disque de démarrage.
- Dans la ligne de commande de Cloud Shell, créez une instance de machine virtuelle appelée
gcelab
à l'aide de la commandegcloud
:
Exemple de résultat :
La nouvelle instance de machine virtuelle dispose d'un disque persistant par défaut de 10 Go faisant office de disque de démarrage.
Cliquez sur Vérifier ma progression pour valider l'objectif.
Tâche 2 : Créer un disque persistant
- Toujours dans la ligne de commande de Cloud Shell, créez un disque appelé
mydisk
à l'aide de la commande suivante :
Résultat :
Cliquez sur Vérifier ma progression pour valider l'objectif.
Tâche 3 : Associer un disque
Associer le disque persistant
Vous pouvez associer un disque à une machine virtuelle en cours d'exécution. Associez le nouveau disque (mydisk
) à l'instance de machine virtuelle que vous venez de créer (gcelab
).
- Associez le disque en exécutant la commande suivante :
Résultat :
Et voilà !
Rechercher le disque persistant dans la machine virtuelle
Le disque persistant est à présent disponible en tant qu'appareil de stockage en mode bloc dans l'instance de machine virtuelle. Examinons-le de plus près.
- Connectez-vous en SSH à la machine virtuelle :
Résultat :
- Lorsque vous y êtes invité, appuyez sur Y pour continuer.
- Lorsque vous êtes invité à saisir une phrase secrète pour la paire de clés RSA, appuyez sur ENTRÉE pour ne pas en fournir, puis appuyez de nouveau sur ENTRÉE pour confirmer l'absence de phrase secrète.
Résultat :
- Recherchez à présent le disque en listant les disques dans
/dev/disk/by-id/
:
Résultat :
Vous avez trouvé le fichier. Voici son nom par défaut :
scsi-0Google_PersistentDisk_persistent-disk-1
device-name
lorsque vous l'associez à la VM. Voici un exemple de commande permettant de spécifier un nom au moment d'associer le disque :
gcloud compute instances attach-disk gcelab --disk mydisk --device-name <YOUR_DEVICE_NAME> --zone $ZONE
Formater et installer le disque persistant
Après avoir trouvé l'appareil de stockage en mode bloc, vous pouvez partitionner le disque, le formater, puis l'installer à l'aide des utilitaires Linux suivants :
-
mkfs
: crée un système de fichiers -
mount
: associe le disque à un système de fichiers
- Créez un point d'installation :
- Formatez ensuite le disque avec un seul système de fichiers
ext4
à l'aide de l'outil mkfs. Cette commande supprime toutes les données du disque spécifié :
Dernières lignes du résultat :
- Maintenant, installez le disque sur l'instance à l'aide de l'outil mount en activant l'option
discard
:
Et voilà !
Installer automatiquement le disque au redémarrage
Par défaut, le disque ne sera pas réinstallé si votre machine virtuelle redémarre. Pour vous assurer que le disque sera réinstallé au redémarrage, vous devez ajouter une entrée dans /etc/fstab
.
- Ouvrez le fichier
/etc/fstab
dans nano pour le modifier :
- Sous la ligne qui commence par "UUID=...", ajoutez ce qui suit :
Le contenu du fichier /etc/fstab
doit se présenter comme ceci :
- Enregistrez les modifications et quittez nano en appuyant sur CTRL+O, ENTRÉE et CTRL+X, dans cet ordre.
Cliquez sur Vérifier ma progression pour valider l'objectif.
Tâche 4 : Tester vos connaissances
Testez vos connaissances sur Google Cloud Platform en répondant à ce quiz.
Vous souhaitez effectuer la migration des données d'un disque persistant vers une autre région. Réorganisez les étapes suivantes selon l'ordre dans lequel elles doivent être exécutées :
- Associer le disque
- Créer un disque
- Créer un instantané
- Créer une instance
- Désinstaller le(s) système(s) de fichiers
Tâche 5 : Disques SSD locaux
Dans Google Compute Engine, il est également possible d'associer des disques SSD locaux aux VM. Ceux-ci sont rattachés physiquement au serveur qui héberge l'instance de machine virtuelle sur laquelle ils sont installés. Ce lien direct offre des performances supérieures, un nombre bien plus élevé d'opérations d'entrée/sortie par seconde (IOPS) et une latence très faible par rapport aux disques persistants.
Performances des disques SSD locaux :
- Moins de 1 ms de latence
- Jusqu'à 680 000 IOPS en lecture et jusqu'à 360 000 IOPS en écriture
Ces gains de performance impliquent certains compromis en termes de disponibilité, de durabilité et de flexibilité. En raison de ces compromis, le stockage des disques SSD locaux n'est pas automatiquement répliqué et toutes les données peuvent être perdues en cas d'erreur liée à l'hôte ou à la configuration utilisateur rendant le disque inaccessible. Les utilisateurs doivent prendre des précautions supplémentaires pour sauvegarder leurs données.
Dans cet atelier, nous n'abordons pas les disques SSD locaux.
- Si vous souhaitez optimiser les performances de ces disques, vous devez utiliser une image Linux spéciale compatible avec les dispositifs NVMe. Pour en savoir plus sur ce type de disque, consultez la documentation sur les disques SSD locaux.
Félicitations !
Vous avez appris à créer et à rechercher des disques persistants, ainsi qu'à les associer à une instance de machine virtuelle. De plus, vous connaissez désormais la différence principale entre les disques persistants et les disques SSD locaux. Vous pouvez utiliser des disques persistants pour installer et configurer vos serveurs de bases de données.
Étapes suivantes et informations supplémentaires
Formations et certifications Google Cloud
Les formations et certifications Google Cloud vous aident à tirer pleinement parti des technologies Google Cloud. Nos cours portent sur les compétences techniques et les bonnes pratiques à suivre pour être rapidement opérationnel et poursuivre votre apprentissage. Nous proposons des formations pour tous les niveaux, à la demande, en salle et à distance, pour nous adapter aux emplois du temps de chacun. Les certifications vous permettent de valider et de démontrer vos compétences et votre expérience en matière de technologies Google Cloud.
Dernière mise à jour du manuel : 15 janvier 2024
Dernier test de l'atelier : 15 janvier 2024
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